Nous avons d’un côté des habitants de la Métropole niçoise qui ont payé et vont continuer de payer – très cher – la ligne 2 du tramway et qui trouvent injuste de devoir payer un tarif majoré pour se rendre à l’aéroport. D’un autre côté, il y a la perte d’exploitation pour les taxis, même si la profession a du mal à émouvoir au-delà de la profession, et il y a surtout le manque à gagner pour Lignes d’Azur. En se basant sur le prix du ticket de bus desservant l’aéroport (6,50€) et le nombre de passagers de l’aéroport (près de 14 millions), on mesure l’ampleur de l’enjeu financier. Si un tiers des passagers empruntaient le tram (hypothèse basse), le différentiel s’élèverait à 25 millions d’euros. Autant d’argent qui pourrait être réinvesti dans une politique de mobilité ambitieuse.