Le 15 avril dernier, Jean-Michel BLANQUER, Ministre de l’Éducation Nationale, annonçait les modalités d’admissions aux concours de l’Éducation Nationale, adaptées à la situation sanitaire actuelle :
- pour les concours externes : le candidat sera admis en fonction des résultats des épreuves écrites, prévues en juin ou juillet 2020.
- pour les concours internes : le candidat, admis aux mêmes épreuves écrites, devra se soumettre à une épreuve orale en septembre 2020.
Cette décision va à l’encontre de toute logique. En effet, les candidats présentant les concours internes sont des enseignants, ayant déjà acquis une expérience pédagogique indispensable. De plus, à l’heure ou les structures universitaires restent fermées, ces candidats se verront dans l’impossibilité de préparer cette épreuve orale dans de bonnes conditions.
A l’heure où nos enfants retrouvent le chemin de l’école, nous nous étonnons de ces choix : les conditions d’accueil particulières, la nécessité de maintenir un enseignement de qualité à distance, nécessiteront de renforcer très rapidement les effectifs du corps enseignant, afin que chaque élève puisse bénéficier des meilleures conditions d’apprentissage possibles. Il est au mieux stupide, au pire irresponsable, de se priver ainsi de milliers d’enseignants disponibles, expérimentés et prêts à se mettre au service de leurs élèves.
Les socialistes des Alpes-Maritimes soutiennent la démarche des candidats, qui demandent au Ministre de revenir sur cette décision illogique.